On ne le chante pas, mais on le boit! Bonjour à tous les amateurs de Daniel Boon qui auront reconnu par les mots qui précèdent le thème de l'émission de grand coureur des bois! Désolé pour ce long silence non-annoncé, mais j'étais en vacances et me voilà revenue...
C'est justement dans le bois au nord de Montréal que j'ai bu ce vin blanc. Nous prenions l'apéro sur le bord de la rivière à Sainte-Émilie-de-l'Énergie. J'ouvre une bouteille de Pacific Rim Riesling de Bonny Doon, achetée sur le compte de la réputation d'excellent producteur et de parfait excentrique du proriétaire, Randall Graham (visitez les sites...). Léger bien qu'un peu fort en sucre résiduel, l'exemple était vivant, aromatique (on assemble 25 % de riesling de la Mosel au riesling de l'état de Washington pour accentuer les notes florales et vivifier l'acidité), fruité (apricots, fruits tropicaux) et loquace ou plutôt non, chantant. Muni d'un bouchon dévissable, il est facile à ouvrir mais son plus grand charme pratique, à l'heure de l'apéro où les conversations vont bon train, sont les étiquettes peu communes collées sur la bouteille.
D'abord, le devant, avec cette sorte de Vénus de Milo dans sa coquille qui lit sagement ce qui ressemble à un menu de resto. Ensuite, le derrière de la bouteille, qu'on aperçoit par le devant : des piments, du gingembre, de la citronnelle et de l'anis étoilé, bref, un guide visuel du mariage alimentaire auquel le vin est destiné, mariage qui se résume, en gros, à tout ce qui pique et est asiatique. Joli, unique, et évocante cette bouteille, parfaite pour recevoir les ennuyeux qui n'ont rien à dire, quand vous y êtes obligés.
Daniel Boon, lui, ne se ferait pas prier et aurait certainement des bonnes histoires à raconter.
1 commentaire:
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