vendredi 28 décembre 2007

Vendredis du Vin no 9 - Le vin à l'affectif

Alors que nous sommes en période de ralenti, qui favorise la réflexion et le souvenir, et que nous sommes entourés de ceux qu'on aime, le sujet de M. Slurp, top blogueur-blagueur, tombe pile-poil : le vin à l'affectif. Décrire un vin qui nous a touché non seulement pour ses qualités intrinsèques de bon vin, mais pour des raisons toutes autres, de sentiments, de souvenirs, d'étiquette extraordinaire ou de nom évocateur. Comment refuser cette invitation à ce souvenir d'un moment heureux.

Je vous parlerai donc d'un vin-monument, d'un vin qui m'a coupé le souffle et qui m'a rendue triste à l'idée que j'avais passé, jusque-là, ma vie sans en connaître l'existence. Je me trouvais bien loin de l'atmosphère chaleureuse d'une maison, entourée d'amis amoureux de la bonne chair et du vin. Le local blanc et stérile de la Wine and Spirit Education Trust était peu propice au grand coup de coeur : les néons crachaient leur lumière intransigeante au-dessus des têtes d'une quarantaine d'étudiants, assis en rangs d'oignon, venus assister à la leçon sur les vins de Xérès et de Porto. N'ayant jamais été attirée par les vins mutés, c'est avec un intérêt purement didactique que je me trouvais là.

De plus, sans m'en rendre compte, j'avais le crâne bourré de freins et d'obstacles, qu'on appelle communément des préjugés. J'imaginais encore que les vins de Xérès n'étaient bu que par des grand-mères recherchant un peu de chaleur et d'engourdissement alcoolique dans cette boisson sucrée d'un rouge profond. J'allais en prendre plein le goût, sans le savoir, avec le deuxième xérès dégusté ce soir-là, un Amontillado de Miguel Fontadez Florido, pharmacien, collectionneur d'antiquités et almacenista de Jerez de la Frontera, en Andalousie.

Le vin, d'un bel ambré scintillant, n'était pas du tout sucré mais plutôt salé, il sentait la noix de Grenoble et le caramel à plein nez. Riche, complexe et d'une longueur incroyable, avec des notes fortement oxydées, ce vin d'une autre galaxie ouvrait la porte à de nouveaux horizons. Je n'avais jamais rien découvert de pareil, et j'étais loin de m'imaginer qu'un vin puisse goûter ainsi. Ce vin provient de l'arrière-boutique de Don Miguel Fontadez Florido, pharmacien de profession. Le jeune Miguel a hérité de la bodega de son grand-père et à continué à s'occuper des Solera pour passer le temps! Quel chance que Don Miguel ne soit pas de la génération Nintendo (rien contre, d'ailleurs, ça me fait penser que je n'ai pas encore rechargé mon DS) comme on peut le constater sur la photos à droite. Depuis, Don Miguel est devenu l'un des producteurs Almacenista (petite production privée) les plus réputés de Jerez. C'est grâce à Lustau, grande bodega jerezanaise, qu'on arrive aujourd'hui à se procurer ce vin vénérable au Royaume-Uni, le seul pays où il est disponible, hors Espagne.

Comme l'Espagne risque d'être plus près pour un bon nombre d'entre vous, vous pouvez visiter la pharmacie cum bodega de Don Miguel qui se trouve sur la Plaza de las Angustias à Jerez. Il semble qu'il faut passer d'abord par la pharmacie pour atteindre la sacristie, un amalgame de pièces contenant un amoncellement d'antiquité de toutes sortes. Puis, on soulève un rideau et on ouvre une vieille porte en bois et on se retrouve dans la petite bodega d'environ une vingtaine de fûts, un endroit mythique que je rêve de visiter un de ces jours. Un dernier petit conseil si vous planifier un visite, vérifiez les heures d'ouverture de la pharmacie et goûtez d'abord l'Amontillado, vous vous passerez peut-être de médicament!

mardi 25 décembre 2007

Le Père Noël n'est pas une ordure

Ce matin, 24 décembre, nous avons eu la visite un peu prématurée du Père Noël et de son lutin. Pas de sons de clochettes pour annoncer sa venue, mais plutôt une sorte de cri de baleine comme le fait le frein d'un camion. Il faut me comprendre, je viens tout juste de déménager. Je suis plus sensible aux sons des camions et à la dimension des boîtes de carton qu'aux cantiques de Noël et aux emballages cadeaux. Voici en partie la raison de mon long silence, la vie dans les boîtes ne prête pas à bloguer.

J'allais donc sauter dans la douche quand j'entends le camion. Mon Daniel, encore plus à l’affût, voit qu'il s'agit d'un camion de la ville qui se prépare à vider une benne pleine de déchets de construction. Il se précipite pour tenter sa chance : ce monsieur, s'il est gentil, accepterait-il de prendre la cinquantaine de boîtes et les dix sacs d'ordures qui envahissent notre nouvel appartement? Nous nous étions résignés à vivre emmurés dans les boîtes pendant toute la période des fêtes. Mais, en silence, pour ne pas nous décourager, nous fomentions des plans d'évacuation de boîtes et rêvions d'un beau grand feu sur le bord d'une rivière, comme il y en avait jadis au Québec, qui nous aurait permis de faire une flambée de ces boîtes.

Mais le miracle est apparu sous la forme de ce monsieur, gentil et rondouillet comme Saint-Nicolas, et de son fils. Il a accepté de prendre toutes les boîtes et m'a même souri lorsque que je suis ressortie avec mon vieil aspirateur, le tuyau autour du cou. Maintenant, grâce à ce Père Noël qui aime les ordures, je peux me concentrer sur ce que nous boirons au réveillon. Joyeux Noël!

lundi 3 décembre 2007

Canadian Wine Club - the Stickies and my favourite Wine of the Evening

Most of the producers of the Canadian Wine Club Tasting (see previous post) had a sweet wine, if not several, to taste. Sweet wines, and particularly ice wines, have built up a reputation for the Canadian Wine industry, both at home and abroad. After all, no other country can produce these lusciously sweet wines every year. Thus, it is easy to understand that pioneer wineries Château des Charmes and Inniskillin only had sweet wines to taste, as these may be the only wines selling successfully and finding their way onto the UK market.

Château des Charmes showed a Riesling late harvest 2006 that is absolutely delicious. This is textbook Riesling and Riesling at its best, delicate yet tight and extremely youthful and vibrant, with a concentration and a level of acidity that will ensure its development over the next decade, or even more. At £11.70 the half bottle, it is the perfect hostess gift for a dinner party. It is bound to impress and I give it the highest score of any wine that evening, at 18.5/20. Château des Charmes' 1998 Paul Bosc Riesling Ice Wine (£35.00/half bte) is an eye-opener. It is believed that ice wine from Canada, unlike its rival from Germany, is best drunk in its youth because it has no capacity to age. This Riesling showed no sign of giving up, and will probably last for a good ten years. That said, there is a considerable difference between a Riesling and a Vidal ice wine, and Vidal, which is not as ageworthy as Riesling, probably has to assume most of the responsibility for this belief. Of the Vidal wines available, it was Inniskillin's Vidal Gold Ice Wine 2005 (£50.00/half bte) that showed the most compexity. For a review of 20 Bees' Late Harvest Vidal 2005, also included in the tasting, click here. For a review of the dry still wines of the Canadian Wine Club Tasting, click here.

Canadian Wine Club - The Tasting

Last Thursday, the inaugural tasting of the Canadian Wine Club, an offshoot of the Canada Shop selling Canadian products to Londoners since the summer of 2001, took place at the Little Ship Club in London. This new initiative is greeted with a warm welcome for all of the activity surrounding Canadian wines in the UK these past few years has consisted mostly of downsizing. The extremely competitive UK market and the relatively high cost of production of Canadian wines explain the reduction in the number of Canadian wines available on the UK market. But there is hope on the horizon.

That evening, 20 Bees and Pelee Island wineries have shown that Canada can produce well made wines that can deliver great value for money. 20 Bees joined the ranks of Ontario wineries in 2004 when 19 growers decided to use their home-grown fruit to make wine themselves, and enlisted the help of the young and very talented winemaker, Sue-Ann Staff. There was definitely a buzz at the end of the 20 Bees table and of the six wines presented that evening, the most striking was the crisp and refreshing Sauvignon Blanc (see notes below). Their friendly, low-alcohol Baco Noir also stood out, for it was a well made example of that typical Canadian hybrid variety. It says on the label that the bees aim at producing unpretentious wine at affordable prices, and that is just what they do, with all four still dry wines at £8.39 a bottle.

The wines of Pelee Island Winery showed very good consistency. The unoaked Chardonnay and Pinot Noir Reserve are both good examples of their respective grape varieties, but the star of the show, without a doubt, was the Eco Trail Chambourcin-Cabernet Franc. I remember tasting a previous vintage of this wine and not thinking much of it, but the 2006's fruity, concentrated and very modern style won my vote. As it is made from a hybrid variety and is the result of a very unusual blend, it wins maximum points for originality. Its name, Eco trail, reflects the winery's concerns for the preservation of the natural beauty of Pelee Island, which is bound to appeal to the customer. Here as well, prices will not break the bank.

I should not forget to mention Cave Spring's utterly satisfying Riesling H. P. It is light, off-dry and very lively, and I would be happy to sip this well-crafted wine on its own, any day of the week.

I have now found enough good examples of Canadian wines in the UK to hold a tasting and introduce Canadian wines to fellow British tasters. I still hope that one day, the Canadian Wine Club will get its hands on some of the wines from British Columbia's smaller wineries, such as Black Hills, Burrowing Owl and Cedar Creek, for all to enjoy a more complete overview of the Canadian wine scene.

Below are my notes for the still dry wines presented that evening. A much succinct report on sweet wines and my favourite wine of the evening can be found here.

20 Bees Baco Noir 2006, Ontario VQA

Light refreshing nose of the sort you get from simple wines in France, fruity; mainly sour berries, very light, at 10 . 5 % alcohol. Light and fruity, it is the perfect afternoon tipple. Made from one of the hybrids that is unique to Canada, it is definitely original. 16.5/20, £8. 39

20 Bees Cabernet/Merlot 2006, Niagara Peninsula VQA

Unusually fresh and light for such a blend, very mineral, perhaps a little too light but balanced and well made. 16/20, £8.39

20 Bees Riesling 2006, Niagara Peninsula VQA

Bright; very closed; a little sweetness and a waxy texture, light, clean, with a certain minerality, not hugely long but well made. 16/20, £8.39

20 Bees Sauvignon Blanc 2006, Ontario VQA

Very bright; enticing floral character that is far from extreme greenness, some anise seed, aromatic but gentle; very crisp and refreshing, clean, good fruit concentration and length. Well done! 17/20, £8.39

Cave Spring Riesling Estate 2006 , Beamsville Bench VQA

Closed only just a slight flinty whiff; off dry with a very limey attack, rubbery mineral and grapefruit notes, very fresh. 16.5/20, £10.13

Cave Spring Riesling H. P. 2006 , Niagara Peninsula VQA

The nose is limey, flinty and mineral; off - dry and very satisfying, good balance and weight, lively acidity, some floral notes, sort of a half way house between Germany and Australia. Very good! 17.5/20, £8.49

Mission Hill S. L. C. Chardonnay 2004, Okanagan Valley VQA

Closed but soft and enticing buttery nose; a little too oaky and buttery but a lively acidity and some minerality are keeping it balanced; better than the Sauvignon Blanc. 16/20, £17.95

Mission Hill S. L. C. Merlot 2003, Okanagan Valley VQA

Youthful and closed; nice whiff of smoky oak, easy to drink as it is devoid of rough edges so in that sense, very Merlot, but much better than most uncomplicated and gluggable examples of the same variety . Good! 17/20, £19.95

Mission Hill S . L . C . Sauvignon Blanc/Sémillon 2004, Okanagan Valley VQA

Sauvignon and its green aromas on the one side and Sémillon's typical fatness on the other, but not so together, seems to be lacking the concentration to match the oak. 15.5/20, £17.95

Mission Hill S. L. C. Syrah 2003, Okanagan Valley VQA

Youthful with grainy tannins and green sappy finish, smoky oak, restrained style with slight austerity; definitely needs time. 16.5/20, £19.95

Pelee Island Winery Unoaked Chardonnay 2006, Niagara Peninsula VQA

Mainly citrus fruits and some of Chablis' steeliness; good weight and length; Not spectacular, but a good wine. 16.5/20, £8.95

Pelee Island Winery Eco Trail Chambourcin /Cabernet Franc 2006, Ontario VQA

The nose is a little numb and hides what the palate has in store: juicy sour red berries in excellent concentration and some floral notes; not so big yet holds its place, very long. A fruit bomb style staying clear of heaviness and over extraction. Delicious, a winner! 17.5/20, £8.95

Pelee Island Winery Pinot Noir Reserve 2005, Pelee Island VQA

Gently perfumed with a typical lead pencil aroma; plenty of juicy fruit, very soft and well - made. Charming and not too expensive for a Pinot Noir. 17/20, £10.95

Southbrook Sauvignon Blanc 2006, Niagara-on-the-Lake VQA

Bright, with hints of flint; bone dry, very fresh, even a little demanding. To have with food.

16/20, £16.00

Southbrook Chardonnay 2004, Niagara Peninsula VQA

Slight oxydation on the nose and may not have been the best bottle to taste, not appealing, too much oak, plenty of citrus fruit, definitely needs time . 15/20, price not available

Southbrook Triomphe Chardonnay 2000, Niagara Peninsula VQA

Very appealing evolved nose of white pepper, butter and oak, some finesse; oak still very present and persists on the finish, good weight; a good glass of wine. 16.5/20, £16.95

Summerhill Pyramid Winery Meritage 2001, Okanagan Valley VQA

The nose is gentle and integrated with smoke and lead pencil and some floral aromas; very presentable, good length. 16.5/20, price not available

Summerhill Pyramid Winery, Alchemy Chardonnay 2000, Oakanagan Valley VQA

Cooked fruits, flat and not very appealing; strange mix of cheese and sweet notes followed by a very bitter finish; the wine was too old or out of condition. 14.5/20, price not available

vendredi 30 novembre 2007

Vendredis du Vin no 8, gros bonus points pour moi!

C'est pas moi qui l'ai dit, c'est Lisa, notre hôte du mois, qui l'a voulu ainsi. 'Gros points bonis pour les hybrides de l'Amérique du Nord' qu'elle a dit, et comme je viens du Canada, tout comme Lisa, je vous fais la revue d'un vin dessert canadien tout à fait sympa, un 'vendange tardive' élaboré à partir de Vidal, cépage canadien par excellence. Issu d'un croisement entre l'Ugni blanc et le Seyval blanc, ce cépage sait résister aux froids intenses qui sont monnaie courante au pays de l'érable . Il pousse bien sur des sols inadéquats pour la culture de cépages de la famille vitis vinifera (tous les cépages connus, les classiques) et assure ainsi aux producteurs un profit non-négligeable. Il mûrit tout doucement et régulièrement et il a la couenne dure (la peau épaisse) comme on dit chez nous, ce qui en fait un candidat idéal à l'élaboration de vendanges tardives et de vins de glace. Sans plus tarder, le voici, le voilà, mon vin des grands froids:

2005 Late Harvest Vidal, 20 Bees, VQA Ontario, Canada
Le nez est attrayant, avec ses notes de poivre blanc, de fruits à chair blanche cuits et de miel, accompagnées d'une bonne minéralité. Puis, en bouche, il est d'une fraîcheur étonnante, il est jeune et vigoureux, avec une belle acidité et du poivre à revendre, tellement qu'on a l'impression qu'il nous mordille. Tout se tient, avec ce vin : l'étiquette, simple et amusante, ce regroupement de 19 cultivateurs et d'un oenologue (de là les 20 bees) ayant pour but de produire un bon vin savoureux sans prétention et à prix doux, et le produit final, ce vin équilibré, simple, mais non simplet et très bien fait. Réussi!

jeudi 22 novembre 2007

Sweet Zins and muscular Cabs

At a tasting of the Cellarmistress of the Professors' dining club at UCL last Tuesday, we tasted some Californian wines. 'Cellarmistress' is quite the title but our

hostess and manager of the club's cellar is called Kathy in real life, and she is far from being as scary as her title may suggest. Kathy had selected 11 wines from local merchants, of which Majestic and Imbibros played a big role.

My favourites were the two Cabernets Sauvignons. the Newton Red Wine 1997, Sonoma, still had plenty of youthfull fruit, it was fresh and was drinking rather nicely. The Laurel Glen Counterpoint Cabernet Sauvignon 2003 was even more fresh, although not devoid of Cabernet Sauvignon's typical structural attributes, but balanced by lovely floral and mineral notes. A finer example than the Newton, and one of the least alcoholic wines of the evening at 13.5%, it was also sensibly priced for a Cabernet from California at £14.70.

We finished the tasting with 4 Zinfandels, a struggling variety for me. I have to admit that they were good, well-made wines. Even if the Ravenswood Lodi Old Vine Zinfandel 2005 was all sweetness and alcohol on the attack, the finish was not too big and bruising, and for lovers of beefy, fruity wines, it is excellent value at £6.79. We can not say the same of the more expensive bottles of Zin tasted that evening. The Seghesia Sonoma County Zinfandel 2005 (£16.95) was certainly more together than the Ravenswood but at almost three times the price, it was a little warm and jammy and fell flat rapidly. Cult Ridge Lytton Springs 2000 (£26.85), was super rich and sweet, but did not display much finesse, which you would expect if paying over £20.00. If Ridge can not do it, than Zinfandel is simply not a variety to use for making fine wines. It seems Zinfandel's attributes of great sweetness and high alcohol are better used in blends and in bottles with less aspiration. This is precisely what my favourite Zin of the evening had to propose. The Walker's Pass Private Reserve Zinfandel 2002 (£8.95), is a blend of 77% Zinfandel, 18% Petite Syrah and 5% Carignane (takes an 'e' in the US). It had the most exciting nose of the Zins and had plenty of juicy dark berries with Zin's over-the-top sweetness being the most intergrated. This wine is bound to be a crowd pleaser: bold enough for lovers of big wines but balanced and not too alcoholic (13.5%) for the more delicate palates. Well done!

dimanche 18 novembre 2007

Be secure… and lose all your tasting notes

It happened again last Wednesday. We were tasting Spanish reds. A vast subject, one might say, but on second thoughts, so much of Spanish reds are made of Tempranillo that the tasting could have been a varietal one. Indeed, once all had been tasted and the bottles had been let out of their protective bags, we did realise that all of the wines were made mainly with Tempranillo.

It was a good tasting night. As usual, my two buddies helped me: Jack, my little pda, and TastingBuddy, a wine tasting note software designed to bring the wine trade and wine enthusiast into the 21st century. I have been using the software for a year now and it was one of the best nights of tasting notes ever as all was in harmony: tasting was relatively easy as the wines were more talkative than usual, my newly repaired pda was responding quickly with the stylus now being very precise. It was a real pleasure, wine, machine, technology and man working well and easily together.

I finish tasting all of the wines and fill up my plate of cheese and salad. Others do the same and we chat a little before reviewing the wines. When the time comes, I grab Jack, see the dark screen indicating more than 5 minutes of inactivity, and press the power button. It comes back on but rather than seeing the TastingBuddy Software, I am asked to enter my pin code, to unlock the device. Then, no sight of TastingBuddy, and no response when I try to open the software again. Only by rebooting was I able to open the software again, but my tasting notes were nowhere to be seen...

The point of this post is this:

Security code + device set up to turn off after a few minutes = loss of tasting notes

So beware and do not set up any security systems on your device if you can avoid it. In my book, security set ups, on a device, on a file or a programme, only bring complications (and I could extend this to include security in the work place, on the roads and on the streets). Both heightened technology and security are phenomenons of the 21st century, but the former is a boon while the latter is a curse. Stay well clear of it as much as you can and you will be much happier.

samedi 10 novembre 2007

More of Maury

Nous étions dans le Roussillon, à la recherche d'une maison. Je n'avais pas compté déguster ni visiter des domaines ou des coopératives, mais le Roussillon oblige, chaque village, que ce soit Saint-Paul de Fenouillet, Lansac ou Cases de Pènes, étant peuplé en partie de vignerons. Sur la D117, le long de la vallée de l'Agly, qui jouit maintenant d'une réputation hors pair auprès des amateurs du Languedoc-Roussillon, nous nous sommes arrêtés à la cave des vignerons de Maury, en plein après-midi, en plein soleil aussi. Et hop, on passe à la dégustation. Un muscat sec de l'année retient notre attention : style rarement vu à Londres, c'est sympa, très frais et fruité, et, comme c'est tout récemment vinifié, le boire nous donne l'impression de rattraper le temps perdu, d'avaler une synthèse de l'année qui vient tout juste de s'écouler. Le rosé aussi est exemplaire, simple, bien fait et fruité et serait aussi sympa que le Muscat si, de style, il était aussi original, aromatique et exhubérant. Ensuite, place aux vins doux naturels, l'une spécialité du Sud de la France. Après un Maury blanc riche à souhait, le Maury réserve 1995 a terminé royalement la dégustation. Bien qu'il soit vieux de 12 ans, c'est une impression de jeunesse et de fraîcheur qui se dégage de ce vin rouge doux et bien alcoolisé. Moi qui aime mes vins plutôt jeunes dois avouer qu'ici l'âge fait bien les choses : sans avoir perdu de son fruit, les tannins sont devenus bien souples et la sensation de douceur a diminué. Bien que ce soit du costaud, ça se boit tout seul. Avec des copains, en fin de soirée, faut pas tourner le dos une minute, parce que vous ne mettrez la main sur la bouteille qu'une fois vidée!

vendredi 26 octobre 2007

L'accord inratable, Vendredis du Vin 007

Inratable je ne sais pas, faudra l'essayer à nouveau. On ne se fera pas prier. Ce choix d'une soupe de crevettes à la thaïlandaise et d'un Grüner Veltliner autrichien pour le VdV s'est fait par lui-même, une fois le fait accompli, un fois devant l'assiette et le verre. Voici donc le mariage que devra résumer Eric B, notre président, sur son site d'accords mets et vins.

On en est arrivé à ce mariage, en jumelant les maigres contenus de nos deux frigos : on fait la liste de ce qui s'y trouve et de ce qu'on peut bien rafistoler. Deux idées nous viennent à la tête : un chupe de camarones, réconfortant et délicieux, ou une soupe de crevettes à la thaïlandaise, épicée et savoureuse. J'ai plus envie de brûler que d'être réconfortée, alors on sort les crevettes, la coriandre, les piments forts, l'ail, le gingembre, le rapini (pas de brocoli chinois sous la main!) le citron vert, le tamarin et le nuoc mam. On concocte le bouillon à partir des carcasses de crevettes et pendant ce temps, je file à la cave. Tout en descendant, j'élimine rapidement le vin rouge, les vins blancs à base de Chardonnay, les vins blanc italiens (quoiqu'un Verdicchio aurait probablement fait l'affaire). Il nous faut de l'aromatique, du nerf et du vert. J'ouvre donc le compartiment réservé au Riesling et je prends la première bouteille, un Grüner Veltliner! C'est décidé, le Grüner, un peu moins aigu que le Riesling, fera l'affaire.

De retour en haut et aux fourneaux. Il faut sauter vivement les légumes au wok et mouiller avec le bouillon. On fait cuire séparément les pâtes chinoises aromatisées à l'essence de poisson que nous avons dénichées sous un amoncellement d'autres ingrédients, à la dernière minute. Ça y est, on s'asseoit et la bouteille est dévissée en un rien de temps. Ça sent bon, la soupe est relevée, pleine de saveurs et on note bien le piment qui se fait remarquer. Le vin, Am Berg 2005, Bernard Ott, Wagram-Donauland, Autriche, est tout juste ce qu'il fallait: un vin très frais au fruit pur avec assez de caractère pour tenir tête aux saveurs persistantes de la soupe, et juste assez léger et minéral pour ne pas la dominer non plus. Après ce repas, fin et digeste, nous dormîmes heureux, à faire de beaux rêves, au pays merveilleux où nagent les crevettes et où pousse le Grüner. On reviendra!

samedi 6 octobre 2007

Taste of the week

On Wednesday, I attended a tasting at Vinopolis organised by Wine4Trade, a French group helping French producers market and export their wines abroad. The tasting gathered producers from South West France, most without representation in the UK. I am not an importer, and my interest in attending the tasting did not rest in its wines but in meeting a few people. Thus, I tasted briefly. I visited only four tables, and the quality of two red and one white wines tasted that day exposed a forward-thinking region working at producing good, modern wines that do not sacrifice regional character to the altar of sales and marketing.

The first of the red wines, Côtes d'Olt 2005, Cahors, from Vinovalie, was floral, mineral and fresh with juicy, supple fruit. It is a bit of a crowd pleaser but the finish stays clear of heavy and often sweet and over-extracted fruit found in New World wines of the same price. For a Cahors, a region with a reputation for blockbuster wines with tannins to match, this wine has impeccably well behaved tannins. It has spent eight months in American oak, which definitely seems to suit Malbec very well and clearly indicates Vinovalie's willingness to part with tradition and adapt their production to today's market. Vinovalie regroups four co-operatives from the South West who have joined forces to fight for a place on today's extremely competitive wine markets. With the Côtes d'Olt, it seems it will achieve what it has set out to do.

The two other wines come from Domaine de Cransac, in the Fronton appellation. The Renaissance blanc 2006, vin de pays Comté Tolosan showed the same determination as the Côte d'Olt in establishing itself as a wine of today. It is made of a 100% Sauvignon blanc, all of which was matured in oak barrels (% of new oak unknown). It retains Sauvignon typicity because of its distinct asparagus character, but the oak and the overripe fruit give it a fullness that is original. It differs in character from California's sweet and often confected Fumé Blanc as it is dry, mineral, with well-integrated oak. Many tasters were coming to retaste this most original wine, perhaps in indication that the wine will soon be available on the UK market. Domaine de Cransac's Tradition 2005, Fronton, a fruity, unoaked blend of Négrette (60%) and Cabernet Franc and Sauvignon (each 20%) is another example of a very fruity (unoaked) and approachable wine, floral, rubbery and a tad flirtatious. Its older brother, the Renaissance red 2004, Fronton, is a more conentrated and structured version of the the Tradition, with an exceptionally silky texture.

It appears that with a little willingness and open-mindedness from its vignerons, the South West has a serious chance of making a name for itself outside of France.

vendredi 28 septembre 2007

Vendredis du vin 6 : vin tout neuf de l'été

C'est avec grand plaisir que je me joins aux blogueurs des vendredis du vin pour la toute première fois! Le sujet choisi par le Cercle de Maigremont, votre 20 tout 9 de l'été, est vaste et peut sembler facile, mais il n'y a qu'un seul problème, c'est qu'en été, je bois plus que je ne déguste. Je choisis donc de décrire ici un vin qui se laisse boire tout seul, un vin d'été, du sud, de la Méditerranée, qui nous procure un plaisir qu'on est pas près d'oublier:

Minervois Rouge Vieilles Vignes 2005, Domaine Pierre Cros, Minervois

Au nez, à prime abord, il m'a un peu déçu car j'ai décelé des notes confectionnées de macération carbonique qui se sont heureusement très vite dissipées pour laisser place à des notes épicées. En bouche, c'est du bonheur, ça regorge de fruits rouges bien mûrs et juteux, de chocolat et d'épices. Des tannins granuleux n'arrivent pas à éliminer l'impression de souplesse qui se dégage de l'ensemble. Riche, mais sans lourdeur, sensuel et bien du sud. Excellent exemple de ce qu'un bon producteur arrive à produire à partir de vignes centenaires de Carignan. Pierre Cros prouve bel et bien qu'il n'y a aucune raison de mettre le Carignan au rancart, et c'est tant mieux. Où trouver ce vin?

Tant que j'y suis, aussi bien continuer dans le Languedoc, d'autant plus que le thème porte sur la nouveauté et que le vin blanc de M. Pithon se mérite 10 sur 10 pour son originalité. C'est un assemblage de Macabeau, de Grenache gris et blanc, au rendement minuscule. On est à des kilomètres des vins de masse. En fait, on se trouve sur une autre planète. Mais M. Pithon lui, est bel et bien sur terre. C'est lui sur la photo, qui fait gligli à la vache Laïs qui a donné son nom à cette super cuvée.

Côtes du Roussillon blanc, Cuvée Laïs 2005, Domaine Olivier Pithon

Un nez floral, un peu boisé, avec des notes d'éther. En bouche, on retrouve un vin concentré, serré et précis, avec des notes d'agrumes, une belle acidité et une texture peu commune de yaourt (la vache Laïs y serait-elle pour quelque chose?). D'un équilibre et d'une longueur remarquable, il est définitevement élégant. Où trouver ce vin?

Bien joué pour le Languedoc-Roussillon, source inépuisable de vins super bien faits à bons prix!

samedi 22 septembre 2007

Pour le Sud-Ouest, il faut peiner

C'était le mercredi où mon groupe de dégustation se réunit. On avait cette fois-ci, comme souvent, une bonne raison de se réunir: 12 vins gracieusement offerts par Sabine, qui travaille à la Sopexa. Le thème: les vins rouges du Sud-Ouest. Bien que les vins étaient pour la plupart excellents, bons millésimes, belles maturités, riches et regorgeant de petits fruits rouges, il n'en demeurent pas moins typiques, donc puissants, tanniques et exigeants! Au bout de 12 vins, j'avais le palais aussi fatigué que si j'en avais dégusté 50! J'étais vidée, les papilles presque brûlées par l'effort.

Nous avions parmis nous un nouveau membre que j'avais recruté. Mon neurologue s'était joint à nous pour la première fois. Lors d'une visite professionnelle (la seule que lui ai faite d'ailleurs, au cas où vous vous demanderiez), je lui avais avoué être l'un des tuteurs du WSET pour atténuer le fait que ma consommation d'alcool dépasse les limites recommandées... Il est en effet tombé dans le piège et je n'ai même pas eu besoin de lui révéler que lorsqu'il il s'agit de vin, je ne sais pas compter le nombre d'unités. Ces yeux brillaient, et c'est avec enthousiasme qu'il a répondu à l'invitation de joindre notre groupe. Et bien, il a eu droit à une vraie initiation, ses sens dans tous les sens, à goûter ces vins gigantesques et à suivre les commentaires et les débats qu'ont suscité ces vins. Reviendra-t-il? que je me suis dit. Le lendemain, un courriel m'apprend que non seulement il a tenu le coup, mais qu'il a adoré sa soirée.

Tout amateur de vin qui se respecte en aurait fait de même car les vins, même s'il fallait se les mériter, en valaient largement la peine. Voici la liste des vins dégustés. De bons producteurs ils le sont tous, mais, en particulier, les Montus et les Plaimont ont bien plu.

Les Cahors

Château Haut Montplaisir Prestige 2003

Château de Haute Serre 2003

Les Madirans

Château Montus 2003

La Tyre Montus 2003 Brumont

Château Peyros Vieilles Vignes 2001

Domaine Berthoumieu 2004, Cuvée Charles de Batz

Plénitude, Plaimont 2001

Les Gaillacs

Château de Saurs 2002 Réserve Eliezer

Château Larroze 2005

Et le reste

Domaine Le Roc, Cuvée Classique 2004, Fronton

Domaine de Mignaberry 2003, Irouléguy

Le Faîte 2004, Plaimont, Côtes de Saint-Mont

dimanche 16 septembre 2007

Back with a Junmai!

Septembre est bel et bien de retour. C'est la saison des dégustations qui reprend. Lundi dernier, pour commencer du bon pied, j'ai assisté à une soirée saké organisée par WoW (Women of Wine) avec iSAKE. Prenez deux sommeliers français et une jeune japonaise spécialiste de saké et vous avez iSAKÉ, une jeune entreprise qui cherche à éduquer l'Europe à propos du saké et à élargir le monde de la gastronomie en proposant des alliances mets occidentaux et sakés qui sont, ma foi, très réussies.

Nous avons eu droit à six sakés, tous bien différents les uns des autres (il existe sept types de sakés haut de gamme). Chacun était associé à un plat. Certains mariages ont été particulièrement réussis, comme celui du tout premier saké (Junmai), un saké rosé, fait à partir d'un type de riz rouge très ancien, accompagné d'une tortilla espagnole farcie aux shiitakés. C'est incroyable ce que le saké faisait ressortir le goût du champignon. Je crois que l'accord suivant, d'un saké Nigori Junmai Daigingo, d'ailleurs un de mes favoris de la soirée, avec une rillette de porc accompagné d'une confiture de tomates et de piments forts, était le plus réussi, en fait, c'était parfait. Ce saké frais et crémeux arrive à égaler la richesse du porc, et à accompagné harmonieusement le confit de tomates et de piments forts, deux des aliments les plus difficiles à combiner. Bravo! iSAKE ont fait équipe avec le chocolatier Demarquette, pour créer un chocolat au saké rosé. Le chocolat domine un peu le saké, mais on vit un réel plaisir quand la bouboule éclate et laisse s'échapper le saké qui se mélange au chocolant fondant.

En écrivant ce message, j'ai découvert ce site d'un newyorkais absolument passioné de saké, urban saké. Vaut le détour.

Say Onara

mercredi 12 septembre 2007

Wine Blogging Wednesdays, my first time

For edition 37 of the Wine Blogging Wednesdays (WBW), Dr Vino invites us to taste wines made from indigenous varieties. This is my first participation to WBW and here are the wines I have tasted for this post:

Lledoner Pelut 2003, Domaine de la Colombette, Vin de pays des Côteaux du Libron, France

On the nose, this wine has a rather pronounced and curious mixture of lead pencil and savoury herbs, candied red berries, mint and a little sandalwood. Definitely expressive and complex. The wine is a pleasure as it is ready to drink: the tannins and the fruit are still very present, but the wine is just showing weak signs of an imminent decline (6 months perhaps). The palate is strongly herbal with lead pencil notes and although being somewhat rustic, this Lledoner Pelut is so well made that it remains elegant. Good length. A particular interesting and enjoyable wine.

After much debate regarding to the meaning of indigenous, I chose to include the Roussanne below. I was questioning Roussanne's claim to be called indigenous: is it too well known, too much grown outside of France, its homeland? I concluded that all grape varieties have their origin in a country. Cabernet Sauvignon is indigenous to Bordeaux as Nero d'Avola is indigenous to Sicily. If the meaning of indigenous is that a variety is coming from and is almost solely grown in a particular country, then Roussane is certainly a potential candidate. Here you go...

Barrel Selection 2003 Low Yield Roussanne, Domaine Sainte Rose, Vin de pays des Côtes de Thongue, France

The nose is broad and fine, very rich and buttery, with noticeable oak. On the palate, it is dry with with plenty of citrus fruit which, coupled with the rich, broad texture of the wine, reminded me of Hunter Valley Sémillon. Buttery oak. Very well-made, original and alternative for lovers of BFC (Barrel Fermented Chardonnay) on the lookout for something new.

lundi 10 septembre 2007

Sardinia paradiso!

Coucou, me voici, me voilà. Désolée du délai, deux semaines c'est trop long, je le sais.

Vous avez dans le titre de ce message la réponse à mon petit photo quiz. J'étais en Sardaigne, île paradisiaque et sauvage d'où il est difficile de revenir. Cliquez sur MES PHOTOS à droite pour vous en rendre compte vous-même. La photo du message précédent avait été prise lors de mon premier séjour en Sardaigne en 2001. Cette murale se trouve sur une des maisons d'Orgosolo, un village de la province de Nuoro dont les habitants plutôt gauchistes ont l'habitude de peindre sur leurs murs des scènes dénonciatrices de tout ce qui va mal en Italie et dans le monde. Ce dessin, cependant, est assez poétique et touchant, non?

Septembre s'annonce riche en dégustations et événements de toutes sortes. Vous trouverez donc sur mon blogue des notes de dégustations et des recommendations. Mercredi, come and see which wines I have selected for the Wine Blogging Wednesdays, edition 37, covering indigenous varieties. Je veux également me joindre aux Vendredis du vin, où des amateurs francophones publient leurs notes le dernier vendredi du mois. L'hôte de la dégustation du mois compile les notes ce qui vous fait, vous le lecteur, une belle petite liste de recommendations.

Je vous attends! À bientôt!

dimanche 26 août 2007

Disparition

Je vais disparaître pendant une semaine. Où? Devinez-donc, voici un indice :

Réponse à mon retour... portez-vous bien!

jeudi 23 août 2007

Un vin, un fouet et une cannette

Au mois d'août, on roule tout doux. Faut attendre septembre pour que les dégustations du commerce reprennent et que les différents groupes de dégustations repartent la machine. Y'a pas à déguster donc je bois, pas systématiquement, en attendant.

J'ai bu dernièrement un viognier 2006, série Y, de la maison Yalumba en Australie du Sud. Cette maison sait y faire avec le viognier, cépage au parfum si impétueux qu'il peut presque donner la nausée, ou une sensation de lourdeur accablante, au dégustateur. Du genre qu'on aime ou on aime pas. Je pencherais plutôt pour le deuxième, mais pas avec ce vin. Tout à fait sec avec 2.6 g de sucre résiduel, le parfum caractéristique est toujours présent mais tenu bien en laisse, le fruit concentré, sans lourdeur, est accompagné des notes minérales. Pas cher, typique et délicieux.

En lisant la section 'Bin ends' du magasine Harpers, je suis tombée sur le Wine Whisk qui prétend arrondir vos vins rouges jeunes et tanniques jusqu'à les rendre souples et agréables. Certainement plus léger et moins cassant qu'une carafe, ce fouet fait aussi figure de bouchon, pratique car un vin bien tannique, fruité et bien fait doit pouvoir se garder quelques jours. Sur le site, y'a pas mention du type de métal ni du nombre de minutes qu'on doit agiter. Ça peut être capital si, à huit autour de la table, on doit se passer tour à tour le bidule avant de commencer. Y'a le rôti qui a le temps de brûler! Et les gouttes de vin rouge sur la nappe, qui c'est qui va les nettoyer?

À $19.99 US, vaut mieux essayer avec votre fouet de cuisine voir si ça marche!

Autre bribe tirée de Harpers : la société Cool Cache a placé de ses vins mousseux à bord d'Austrian Airlines. La gamme comprend une blonde, faite de Grüner Veltliner et de Welshriesling, qu'on dit scintillante et un peu sèche (sucre résiduel!) et une cuvée rosée, à partir de Zweigelt, moderne avec juste ce qu'il faut de bubulles. Ces deux cuvées atteignent un maigre 10.5% vol, avantage enviable à l'heure où le souci de bien des producteurs de vin de la planète est de réduire la teneur en alcool de leurs vins! Tous les raisins proviennent du Weinviertel d'Autriche, mais la société est britannique.

Ce produit n'est pas pour moi : je ne bois pas de coca ni de canettes de bière, et je suis une buveuse de vin depuis maintenant... longtemps! Ici, on veut rejoindre une clientèle qui adore faire la fête sans se tracasser d'avoir à déboucher, sans parler de trimbaler, une ou plusieurs bouteilles avec un limonadier. Pas non plus besoin de verre, car on peut même boire à la canette! Pas pour moi merci, mais je vois l'attrait que peut avoir le néophyte. Si ça peut amener de nouveaux amateurs vers le vin, et bien c'est tant mieux.

mardi 21 août 2007

Pasta medley à la Pugliese

Ça se passe encore en Italie, mais cette fois-ci dans les Pouilles, où habitent les pouill...heu, apuliens oui!. Les deux oisillons se retrouvent à Santa Maria al Bagno, à l'ouest du Salento, dans le sud des Pouilles. Ils sont assis au restaurant. À la table à côté se trouvent un groupe d'une douzaine de personnes, un groupe super civilisé, faisant juste assez de joyeux brouhaha pour mettre tout le monde à l'aise. Nos deux moineaux, assis sur une terrasse tout au bord de la mer, affichent un sourire béat et s'absorbent sans plus tarder dans la lecture du menu.

La dame choisit carrément au hasard, faute d'en connaître plus sur la cuisine italienne et parce que son italien fait défaut. Arancini d'abord et orecchiette alla campagnola pour la suite. Monsieur y va prudemment, y allant pour des valeurs sûres. Voici qu'arrivent les entrées. Les arancini (vous trouverez la recette chez Elvira), six petites boules de riz frit farcies de fromages et de crevettes d'une fraîcheur et d'une légèreté assez remarquable, sont disparus aussi vite qu'ils étaient inattendus. Même si notre homme a mangé presque la moitié de l'assiette, générosité oblige, c'est avec une mine déconfite qu'il voit son amie avaler la dernière bouchée. Le vin blanc léger du coin ragaillardi notre homme qui songe: rrrraaaahhhhhh lovely!

Ensuite, arrive l'autre surprise campagnarde, inusitée, délicieuse et déconcertante: les orechiette alla campagnola. On avait ajouté à ces petites pâtes en forme d'oreilles des moules, des haricots secs, et de la cannelle. Quel assemblage inusité! La porte de la cuisine s'ouvre pour faire place à des femmes, que des femmes, portant d'impeccables tabliers blancs. La dame se dit: voilà une raison de plus pour l'essayer. De retour à la maison, les orechiette cuisinés de mémoire ne rappelaient en rien ceux de Santa Maria al Bagno. Tant pis! C'est en faisant des orecchiette qu'on devient orecchiett... yé!

mardi 14 août 2007

C'était le temps des oursins!

Il était une fois deux tourtereaux ayant pris congé de la grande ville pour le calme maritime d'Alghero, en Sardaigne. Ça se passe y'a quelques années, en hiver. Pour célébrer mon anniversaire, on prend un vol de RyanAir, et on se retrouve illico au bord de la mer. Comme on est en février, il pleut, il pleut, tellement que la bergère les aurait bien pressés ses moutons. Et c'est ce que nous nous sommes dit: au restaurant, deux fois par jour, bien vite, allons!

Nous voici dans le premier restaurant de notre visite. Comme d'habitude, trop excités de se retrouver dans un endroit inconnu, on a mal choisi l'endroit. Maintenant quand ça nous arrive, pour se consoler, on se dit qu'une fois le premier resto out of the way, on va bien manger! Peu importe, nous sommes heureux comme c'est pas permis car on vient d'apercevoir sur le menu que nous sommes en plein festival des oursins de mer ! On mange donc notre premier spaghetti aux oursins, le premier de mon séjour et le premier de toute ma vie. Ce plat au fort goût d'iode et à la texture crémeuse est surprenant, mais on s'apprivoise bien vite, surtout aidé d'un petit Vermentino bien frais et bien fruité... Et on en redemande.

Tous les restos le servent de la même façon, bien italienne, il faut le dire, car c'est simple et ça ne cherche qu'à mettre en valeur le goût de l'oursin. En voici les ingrédients : spaghettis, oursins, huile d'olive, ail, persil et de poivre. C'est fou ce que ça peu être facile d'être heureux dans la vie.

Comme on a même eu droit à une tempête de boue, on a visité tous les restos de la ville, en mangeant, en entrée, le spaghetti iodé. Notre séjour oursin fut mémorable, et bientôt, très très bientôt, on s'y trouvera encore en Sardaigne, peut-être sans oursins, mais cette fois-ci en plein été.

mercredi 8 août 2007

Un miracle, et vous pouvez l'acheter!

Assez d'anglais pour l'instant pour moi, mais je vous réfère, vous les heureux consommateurs de la SAQ, à la page de cette grandissime dame du vin, Jancis Robinson, qui a aujourd'hui recommandé, vous n'en croirez pas vos yeux, un vin que garde la SAQ! Oh joie! Nous voici enfin en pleine communication vineuse, youpi!

Je n'ai jamais dégusté ce vin, mais le palais de Jancis fait rarement défaut. Alors je vous encourage vivement à acheter ce Agustinos Gran Reserva Pinot Noir 2005 de Bio Bio, Chili. Un pinot délectable et pas cher, courrez-y!

Ô désastre, malheur, voilà ma joie disparue! Comme je suis bien attentionée et que je vérifie bien où je vous envoie, je me rends sur le site de cette fameuse société pour vous refiler l'hyperlien et je ne trouve pas le vin. Bouhou! D'où vient l'information de Jancis, je ne le sais trop. Si je l'achète, je vous en parlerai. Encore toute seule, de ce côté de l'océan.

mardi 7 août 2007

A right to playful, pleasurable drinking!

As I am in the mood for salvation (see Sauver Cornas below), I might as well carry on and ask you to sign a petition. In London, where thirstly customers abound, mega department store Selfridges has opened a new wine bar, called the Wonder Bar. This is a place for us, taste adventurers, where one can select several of the 52 wines on offer in the 'wine juke box'. To maximise your experience, tasting samples of 25, 75 or 125 ml are available. But here is the catch. A 1995 law designed to protect the customer states that wine can only be sold in quantities of 125 or 175 ml. Thus, the Wonder Bar's tasting portions are illegal. At a time when the British government is trying to curb binge drinking, this law, which stands in the way of educational and responsible drinking, should be amended to include smaller tasting samples. To change this ridiculous and outdated law, sign the petition at http://www.decanter.com/press/petition/. Encourage Selfridges' tasting playground and its fun, meaningful, and varied source of wine-drinking.

samedi 4 août 2007

Une grande décision

Si le blogue est un espace où on s'exprime librement, alors mes amis, je me donne le droit de vous messager les méninges en anglais comme en français. En tant que québécoise qui sera bientôt britannique (faut le faire!) j'y vais de l'avant avec un blogue bilingue qui aurait fait l'envie de P.E.T. . J'entends déjà les nationalistes crier au désastre et à la trahison, mais moi je dis qu'on arrête pas le progrès! Ladies and gents, welcome to gare aux goûts, the tasting station through which, I sincerely hope, you will transit on your olfactory and gustatory trips.

All abord, en voiture. On avance, direction: straight ahead!

lundi 30 juillet 2007

Un petit courriel pour sauver Cornas
On vient de faire revivre un plan de construction d'habitations sur les meilleures parcelles de l'appellation Cornas qui produit des vins charnus et puissants en Rhône Nord. Les vignerons, bien sûr, se mobilisent derrière le syndicat afin de prévenir la disparition de 3.4 ha des meilleurs terroirs. Aidez-les en envoyant un courriel à vinparis@wanadoo.fr contenant le texte suivant:
Sauvez Les Mazards! Comme amateur de vin, je suis contre le project d’urbanisation à Cornas.
Ajoutez-y votre nom, votre adresse, votre courriel et votre profession, si vous le souhaitez.
Allez-y, troquez, pour un instant, vos verres pour le clavier!

samedi 28 juillet 2007

Bonny Doon c'est son nom

On ne le chante pas, mais on le boit! Bonjour à tous les amateurs de Daniel Boon qui auront reconnu par les mots qui précèdent le thème de l'émission de grand coureur des bois! Désolé pour ce long silence non-annoncé, mais j'étais en vacances et me voilà revenue...

C'est justement dans le bois au nord de Montréal que j'ai bu ce vin blanc. Nous prenions l'apéro sur le bord de la rivière à Sainte-Émilie-de-l'Énergie. J'ouvre une bouteille de Pacific Rim Riesling de Bonny Doon, achetée sur le compte de la réputation d'excellent producteur et de parfait excentrique du proriétaire, Randall Graham (visitez les sites...). Léger bien qu'un peu fort en sucre résiduel, l'exemple était vivant, aromatique (on assemble 25 % de riesling de la Mosel au riesling de l'état de Washington pour accentuer les notes florales et vivifier l'acidité), fruité (apricots, fruits tropicaux) et loquace ou plutôt non, chantant. Muni d'un bouchon dévissable, il est facile à ouvrir mais son plus grand charme pratique, à l'heure de l'apéro où les conversations vont bon train, sont les étiquettes peu communes collées sur la bouteille.

D'abord, le devant, avec cette sorte de Vénus de Milo dans sa coquille qui lit sagement ce qui ressemble à un menu de resto. Ensuite, le derrière de la bouteille, qu'on aperçoit par le devant : des piments, du gingembre, de la citronnelle et de l'anis étoilé, bref, un guide visuel du mariage alimentaire auquel le vin est destiné, mariage qui se résume, en gros, à tout ce qui pique et est asiatique. Joli, unique, et évocante cette bouteille, parfaite pour recevoir les ennuyeux qui n'ont rien à dire, quand vous y êtes obligés.

Daniel Boon, lui, ne se ferait pas prier et aurait certainement des bonnes histoires à raconter.

mardi 3 juillet 2007

De la beauté des immigrants

Buongiorno les cocos! J’arrive au Québec le jour de la fête du Canada, dimanche le 1er juillet. Après le régime bouche-cul de l’avion (poulet en sauce et légumes, accompagnés d’un petit pain, de fromage avec un biscuit, façon anglaise, et comme collation, un calzone tomate et fromage servie avec un scone, confiture et clotted cream! Malheureux les allergiques au gluten!) aussitôt débarqués on se rue chez Villa Wellington, qui, vous l’aurez tous deviné par son nom si bien choisi, est un restaurant péruvien qui se trouve sur la rue Wellington à Verdun tout à côté de Montréal. Là, en compagnie de petites familles aux cheveux noirs et blonds, au teint pâle ou foncé, de couples amoureux et de groupes d’amies de filles ou de gars, nous avons mangé des plats cuisinés grand format, c’est l’Amérique, ma foi. On se commande chacun un plat de bœuf , un lomo saltado pour mon chum, et un seco de carne con frijoles (haricots secs) pour moi. Les oignons blancs dégorgés dans l’eau et le vinaigre servis avec mon plat sont totalement digestes et délicieux. Du vin rouge (pas mal du tout), de la bière, et une addition pas trop gourmande, et nous voilà heureux, bien loin de Londres, où un malheureux sandwiche te coûte la peau du cul! Le lendemain, avant le départ pour Sainte-Émilie-de-l’Énergie, un peu de food shopping s’impose. On quitte Verdun, direction China Town, pour se procurer du saké, de la sauce soya et autres condiments orientaux, question d’éviter le pâté chinois. C’est jour de congé, fête nationale oblige, et il est un peu tôt, car nous sommes encore sous l’influence du méridien de Greenwich. On poursuit notre chemin, remontant le boulevard Saint-Laurent jusque chez Milano, dans la petite Italie. Ouvert à huit heures (c’est congé), Milano m’apparaît comme la caverne d’Alibaba : beaucoup plus grand que que le magasin de mes souvenirs, la place regorge de produits italiens, sent le petit lait frais et le saucisson. Le bonheur! Dès l’entrée, on se retrouve dans les pâtes : garganelli, manicotti, orechiette, busali, y’en a de toutes les formes pour tous les goûts. Je vous le dis, après un bonne quinzaine de visites au pays de la Ferrari, en Europe, il n’y a pas plus grand plaisir que de manger en Italie! La diversité, la fraîcheur et la qualité des produits, la simplicité et le respect des saveurs, et le temps que les italiens passent à cuisiner et à parler de cuisine sont la preuve d’une nation amoureuse de son héritage culinaire. Et chez Milano, ça se sent, par le nez, par les pores et par le cœur, et par le choix extraordinaire de pâtes, de viandes, de fromages, d’olives, d’huile et de toutes autres denrées nécessaires Milano, c’est un cadeau de Jupiter, une vraie épicerie qui vous ouvre des horizons, bien loin du spaghetti italien! Des épiceries comme ça, y’en a pas à Londres, où je vis. Montréalais, vous seriez bien fou de ne pas en profiter souvent, régulièrement. Pendant que la SAQ, qui complique la livraison à domicile, qui est fermé le dimanche et les jours de congé, est totalement bouchée, Milano brille et besogne dès l’aube pour le plaisir de vos papilles. Merci ‘mille’ à nos amis italiens compatriotes et immigrants bien vaillants. Le Québec, vous y contribuez grandement, vous le rendez plus beau et le faites avancer.

jeudi 28 juin 2007

à la SAQ, c'est loin d'être dans le SAC!

Salut les campeurs!

Tout partout revient la belle saison, mais pas au Royaume-Uni (R-U), où les manteaux doublés, les bas (chaussettes) et le parapluie sont de rigueur. Pourtant, je suis presqu'en vacances. Encore quelques jours et je me retrouve au Québec. Première escale: Sainte-Émilie de l'Énergie, village réputé pour ses maringouins et sa rivière Noire. Y'a qu'un petit problème, à Sainte-Émilie, côté vins, c'est un peu la sécheresse, car j'ai bien l'impression que les habitants des quelques soixante maisons du village ont recours à la bière pour se rafraîchir le gorgoton.

Je m'en vais donc sur le site web de la SAQ, me commander une petite caisse, livrée directement sur le bord de la rivière, rue Aline. Que boire, que boire, voilà la question. Une seule réponse s'impose : à Rome comme les romains, au Canada, vins canadiens! J'effectue une première recherche en sélectionnant 'vin' comme catégorie et 'Canada' comme origine. On m'offre ensuite trois provinces, la Colombie Britannique, l'Ontario et le Québec. En cliquant sur Colombie Britannique, je n'en crois pas mes yeux, y'a 16 vins en liste, et le Canada compte un total de 218 produits. Y'a deux ans, alors que je cherchais des vins à présenter à une dégustation de vins canadiens ici, au RU, la SAQ n'avait strictement rien à offrir en provenance de la côte Ouest. Quelle amélioration, bravo les acheteurs, même si presque tous les vins sont de chez Jackson-Triggs, vous avez fait un progrès inimaginable en reconnaissant l'existence de la vallée de l'Okanagan, bien joué!

Je songe au lancement tant attendu du Clos Jordanne, une propriété de l'Ontario appartenant à Vincor et à Boisset et je tente une recherche. OUI! Non seulement je vois le Pinot Noir et le Chardonnay haut de gamme apparaître, mais on liste des exemples 'Village Réserve', plus à ma portée côté sous. Je veux les ajouter au panier, mais où il est le bouton, où il est le panier... Je m'aperçois que j'ai oublié de sélectionner le CATALOGUE, 'Achat en ligne' ... adieu veau, vache, cochon, cuvée, oups, couvée! En effet, je passe de 218 vins à 31 pour le Canada, de 16 vins à 5 pour la Colombie Britannique et de 59 vins à 24 pour l'Ontario. Recherche rabat-joie, j'en conviens. Les vins ne sont-ils tous pas à l'entrepôt et l'achat en ligne ne devrait-il pas offrir le plus grand nombre de vins au consommateur? Je sors donc mon guide Phaneuf, me bâtis assez rapidement ma petite caisse, et je clique joyeusement vers la sortie. C'est fini!

Hier, téléphone de Sainte-Émilie: y'en aura pas de livraison. Bien que le site de la SAQ vous offre d'entrer une adresse pour le paiement de la carte et une adresse de livraison, il semble que la réalité soit tout autre chose. In situ, je vais investiguer plus en détail. Ne me reste plus, pour le moment, qu'à expérimenter de la frustration...

Je te le demande Jean-Paul, que faire quand il nous laisse tomber le monopole? Y'a pas le choix, y'a que ça. Faut laisser aller, faut laisser passer. Dans deux jours, je suis en vacances.

mercredi 20 juin 2007

Ahahahah, London!

Regardez-moi ça, savez-pas quoi faire mercredi, votre livre est terminé et vos tomates déjà plantées? Si vous avez la chance d'habiter à Londres, vous pourrez aller déguster près d'une centaine de vins, comme ça, offert gracieusement par l'association des petits marchands de vin qui importent directement du producteur. J'aime Londres vous savez! Y'a tout plein d'occasions de déguster et plein de belles sélections personalisées chez nos marchands préférés...

La dégustation était annoncée sur le site de Jancis Robinson. En parlant de sites web, j'ai ajouté, sous 'les branches' un site web et un blog. Pour vous bidonner et vous mettre en appétit, le super blog de Jérôme Estèbe, Top Slurp avec Estèbe, et le site web de Natalie MacLean, pour consulter des notes de dégustation et lire sur tout un tas de sujet se rapportant au vin. Dites-moi donc, à qui ressemble-t-elle Natalie?



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publication date: Jun 19, 2007
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ASDW, the Association of Small Direct Wine Merchants, is holding a tasting tomorrow evening upstairs at The Atlas gastropub in Seagrave Road, London SW6, just round the corner from West Brompton tube station. To gain entry, all you need do is send an email to organiser and participant Leon Stolarski at events@asdw.co.uk.
Entry to the event is free and you can download the full list of wines available for tasting from the ASDW website.
The following merchants will be presenting a selection of their wines at the tasting:
ASDW Summer Wine Tasting
Wednesday June 20, 2007 from 5 pm to 8 pm
The Atlas
16 Seagrave Road, Fulham, London SW6 1RX
(just around the corner from West Brompton tube station)
To attend, simply send an e-mail to Leon Stolarski at events@asdw.co.uk
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mardi 19 juin 2007

Le bonheur, c'est l'analyse!

Tant qu'à parler d'atelier, aussi bien continuer. Peut-être que l'atelier-vin le plus apprécié, plus encore que celui vin-sushis, c'est celui de l'analyse. C'est bien connu, les français sont réputés pour avoir chacun leur analyste,si déprimés qu'ils sont d'être entourés de tellement de foie gras, d'huîtres, de boeuf charolais, de Champagne, de bourgognes et de cuisines régionales incroyablement diversifiées. Quelle vie que d'avoir à reconnaître et à discuter de l'origine du cassoulet, de la pissaladière, de la tarte Tatin et du clafoutis. Et faut pas oublier les fromages, Reblochon, Époisses, Valancey, Ossau-Iraty, Chaource et j'en passe: l'angoisse! Et c'est pas fini, que dire des 474 AOCs couvrant les vins, eaux-de-vie, cidres et rhum: le cauchemar! ASSEZ! Je me barre... chez l'analyste.

Et c'est ici que, bien loin de ces listes exhaustives et de cette variété étourdissante, j'invite les intéressés à s'initier au pur plaisir de déguster. Cet atelier est aux antipodes de tout ce savoir car le moins on en sait, le mieux on dégustera, faute de préjugés. À l'aveugle, les vins sont dégustés et analysés. D'abord avec les yeux, ensuite avec le nez, pour terminer par la bouche. Peu à peu, le dégustateur analyse le vin et apprend à reconnaître les différents éléments, à les apprécier, à identifier ce qu'il aime ou n'aime pas dans un vin. C'est merveilleux! C'est fantastique! Les heureux dégustateurs repartent les sens aiguisés, plus fort d'un savoir pratique dont il peuvent se servir à chaque bouteille ouverte à la maison. Attention à ceux qui en ressortent piqués: tôt ou tard, il faudra affronter ces listes et ces noms étrangers. Mais curieusement, grâce au caractère particulier et génial d'un vin, l'angoisse disparaîtra pour faire place à la joie. Voilà, buvons gaiement, pas d'affolement!