Aucun message portant le libellé Riesling. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Riesling. Afficher tous les messages

lundi 3 décembre 2007

Canadian Wine Club - the Stickies and my favourite Wine of the Evening

Most of the producers of the Canadian Wine Club Tasting (see previous post) had a sweet wine, if not several, to taste. Sweet wines, and particularly ice wines, have built up a reputation for the Canadian Wine industry, both at home and abroad. After all, no other country can produce these lusciously sweet wines every year. Thus, it is easy to understand that pioneer wineries Château des Charmes and Inniskillin only had sweet wines to taste, as these may be the only wines selling successfully and finding their way onto the UK market.

Château des Charmes showed a Riesling late harvest 2006 that is absolutely delicious. This is textbook Riesling and Riesling at its best, delicate yet tight and extremely youthful and vibrant, with a concentration and a level of acidity that will ensure its development over the next decade, or even more. At £11.70 the half bottle, it is the perfect hostess gift for a dinner party. It is bound to impress and I give it the highest score of any wine that evening, at 18.5/20. Château des Charmes' 1998 Paul Bosc Riesling Ice Wine (£35.00/half bte) is an eye-opener. It is believed that ice wine from Canada, unlike its rival from Germany, is best drunk in its youth because it has no capacity to age. This Riesling showed no sign of giving up, and will probably last for a good ten years. That said, there is a considerable difference between a Riesling and a Vidal ice wine, and Vidal, which is not as ageworthy as Riesling, probably has to assume most of the responsibility for this belief. Of the Vidal wines available, it was Inniskillin's Vidal Gold Ice Wine 2005 (£50.00/half bte) that showed the most compexity. For a review of 20 Bees' Late Harvest Vidal 2005, also included in the tasting, click here. For a review of the dry still wines of the Canadian Wine Club Tasting, click here.

samedi 28 juillet 2007

Bonny Doon c'est son nom

On ne le chante pas, mais on le boit! Bonjour à tous les amateurs de Daniel Boon qui auront reconnu par les mots qui précèdent le thème de l'émission de grand coureur des bois! Désolé pour ce long silence non-annoncé, mais j'étais en vacances et me voilà revenue...

C'est justement dans le bois au nord de Montréal que j'ai bu ce vin blanc. Nous prenions l'apéro sur le bord de la rivière à Sainte-Émilie-de-l'Énergie. J'ouvre une bouteille de Pacific Rim Riesling de Bonny Doon, achetée sur le compte de la réputation d'excellent producteur et de parfait excentrique du proriétaire, Randall Graham (visitez les sites...). Léger bien qu'un peu fort en sucre résiduel, l'exemple était vivant, aromatique (on assemble 25 % de riesling de la Mosel au riesling de l'état de Washington pour accentuer les notes florales et vivifier l'acidité), fruité (apricots, fruits tropicaux) et loquace ou plutôt non, chantant. Muni d'un bouchon dévissable, il est facile à ouvrir mais son plus grand charme pratique, à l'heure de l'apéro où les conversations vont bon train, sont les étiquettes peu communes collées sur la bouteille.

D'abord, le devant, avec cette sorte de Vénus de Milo dans sa coquille qui lit sagement ce qui ressemble à un menu de resto. Ensuite, le derrière de la bouteille, qu'on aperçoit par le devant : des piments, du gingembre, de la citronnelle et de l'anis étoilé, bref, un guide visuel du mariage alimentaire auquel le vin est destiné, mariage qui se résume, en gros, à tout ce qui pique et est asiatique. Joli, unique, et évocante cette bouteille, parfaite pour recevoir les ennuyeux qui n'ont rien à dire, quand vous y êtes obligés.

Daniel Boon, lui, ne se ferait pas prier et aurait certainement des bonnes histoires à raconter.