lundi 4 juin 2007

Crois-moi, crois-moi pas

Aujourd'hui, tirées du magazine Harpers, quelques statistiques du Nouveau Monde qui nous aiderons à comprendre les initiatives telles que Soif de coeur. Elles vous permettront de mieux comprendre le défi auquel fait face tout producteur de vin. Ceux qui rêvent d'avoir leur mas et quelques hectares de vignes à cultiver n'ont qu'à bien faire leur devoir avant d'acheter et de planter...

De 1995 à 2005, en Australie, le nombre de compagnies viticoles a augmenté de 125%, passant de 892 à 2008. Pas surprenant alors que de 65000 hectares de vigne, ils soient passés à 125000 hectares, une augmentation de 143%. Le volume de vin exporté a plus que quintuplé : de 130 millions de litres, on a atteint 735 millions, soit une augmentation de 465%, et, bien sûr, avec tant de vin à vendre, le prix moyen d'un litre de vin à l'export a diminué de 18%, passant de A$ 4.66 à A$ 3.80...

Ces chiffres nous brossent un portrait rapide de l'industrie Australienne, qui, comme un ado ayant grandi trop vite, est mal dans sa peau. Ils nous font voir que pour tous les autres producteurs, où qu'ils soient, il est devenu extrêmement difficile de vendre son vin. On comprend que tous aient le mot 'qualité' au bout des lèvres, quand on voit les problèmes qu'apporte la quantité. Alors, Soif de coeur, ou Soif de vendre, on te souhaite bonne chance et on prend pour toi, si, dans la bouteille, qualité il y a.

1 commentaire:

MarcT a dit...

En effet pas surprenant que les Australiens se cherchent. En tout cas, moi , ils ne me trouvent plus sur leur chemin. Trop souvent du pareil au même et presque toujours trop charpenté et lourd. Intéresant le dernier no du Wine Spectator ( mai) sur la NZ ; les Kiwis n'ont pas hésité dans les années 90 à arracher leurs mauvaises vignes pour repartir à neuf en s'orientant vers la qualité. Et ils sont en train de réussir. Peut-être que les Austratiens devraient imiter leurs voisins et les considérer avec moins de condescendance. Eh oui j'aime bien les vins néo-zélandais.