jeudi 28 juin 2007

à la SAQ, c'est loin d'être dans le SAC!

Salut les campeurs!

Tout partout revient la belle saison, mais pas au Royaume-Uni (R-U), où les manteaux doublés, les bas (chaussettes) et le parapluie sont de rigueur. Pourtant, je suis presqu'en vacances. Encore quelques jours et je me retrouve au Québec. Première escale: Sainte-Émilie de l'Énergie, village réputé pour ses maringouins et sa rivière Noire. Y'a qu'un petit problème, à Sainte-Émilie, côté vins, c'est un peu la sécheresse, car j'ai bien l'impression que les habitants des quelques soixante maisons du village ont recours à la bière pour se rafraîchir le gorgoton.

Je m'en vais donc sur le site web de la SAQ, me commander une petite caisse, livrée directement sur le bord de la rivière, rue Aline. Que boire, que boire, voilà la question. Une seule réponse s'impose : à Rome comme les romains, au Canada, vins canadiens! J'effectue une première recherche en sélectionnant 'vin' comme catégorie et 'Canada' comme origine. On m'offre ensuite trois provinces, la Colombie Britannique, l'Ontario et le Québec. En cliquant sur Colombie Britannique, je n'en crois pas mes yeux, y'a 16 vins en liste, et le Canada compte un total de 218 produits. Y'a deux ans, alors que je cherchais des vins à présenter à une dégustation de vins canadiens ici, au RU, la SAQ n'avait strictement rien à offrir en provenance de la côte Ouest. Quelle amélioration, bravo les acheteurs, même si presque tous les vins sont de chez Jackson-Triggs, vous avez fait un progrès inimaginable en reconnaissant l'existence de la vallée de l'Okanagan, bien joué!

Je songe au lancement tant attendu du Clos Jordanne, une propriété de l'Ontario appartenant à Vincor et à Boisset et je tente une recherche. OUI! Non seulement je vois le Pinot Noir et le Chardonnay haut de gamme apparaître, mais on liste des exemples 'Village Réserve', plus à ma portée côté sous. Je veux les ajouter au panier, mais où il est le bouton, où il est le panier... Je m'aperçois que j'ai oublié de sélectionner le CATALOGUE, 'Achat en ligne' ... adieu veau, vache, cochon, cuvée, oups, couvée! En effet, je passe de 218 vins à 31 pour le Canada, de 16 vins à 5 pour la Colombie Britannique et de 59 vins à 24 pour l'Ontario. Recherche rabat-joie, j'en conviens. Les vins ne sont-ils tous pas à l'entrepôt et l'achat en ligne ne devrait-il pas offrir le plus grand nombre de vins au consommateur? Je sors donc mon guide Phaneuf, me bâtis assez rapidement ma petite caisse, et je clique joyeusement vers la sortie. C'est fini!

Hier, téléphone de Sainte-Émilie: y'en aura pas de livraison. Bien que le site de la SAQ vous offre d'entrer une adresse pour le paiement de la carte et une adresse de livraison, il semble que la réalité soit tout autre chose. In situ, je vais investiguer plus en détail. Ne me reste plus, pour le moment, qu'à expérimenter de la frustration...

Je te le demande Jean-Paul, que faire quand il nous laisse tomber le monopole? Y'a pas le choix, y'a que ça. Faut laisser aller, faut laisser passer. Dans deux jours, je suis en vacances.

mercredi 20 juin 2007

Ahahahah, London!

Regardez-moi ça, savez-pas quoi faire mercredi, votre livre est terminé et vos tomates déjà plantées? Si vous avez la chance d'habiter à Londres, vous pourrez aller déguster près d'une centaine de vins, comme ça, offert gracieusement par l'association des petits marchands de vin qui importent directement du producteur. J'aime Londres vous savez! Y'a tout plein d'occasions de déguster et plein de belles sélections personalisées chez nos marchands préférés...

La dégustation était annoncée sur le site de Jancis Robinson. En parlant de sites web, j'ai ajouté, sous 'les branches' un site web et un blog. Pour vous bidonner et vous mettre en appétit, le super blog de Jérôme Estèbe, Top Slurp avec Estèbe, et le site web de Natalie MacLean, pour consulter des notes de dégustation et lire sur tout un tas de sujet se rapportant au vin. Dites-moi donc, à qui ressemble-t-elle Natalie?



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Handpicked wines seek tasters tomorrow night

publication date: Jun 19, 2007
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ASDW, the Association of Small Direct Wine Merchants, is holding a tasting tomorrow evening upstairs at The Atlas gastropub in Seagrave Road, London SW6, just round the corner from West Brompton tube station. To gain entry, all you need do is send an email to organiser and participant Leon Stolarski at events@asdw.co.uk.
Entry to the event is free and you can download the full list of wines available for tasting from the ASDW website.
The following merchants will be presenting a selection of their wines at the tasting:
ASDW Summer Wine Tasting
Wednesday June 20, 2007 from 5 pm to 8 pm
The Atlas
16 Seagrave Road, Fulham, London SW6 1RX
(just around the corner from West Brompton tube station)
To attend, simply send an e-mail to Leon Stolarski at events@asdw.co.uk
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mardi 19 juin 2007

Le bonheur, c'est l'analyse!

Tant qu'à parler d'atelier, aussi bien continuer. Peut-être que l'atelier-vin le plus apprécié, plus encore que celui vin-sushis, c'est celui de l'analyse. C'est bien connu, les français sont réputés pour avoir chacun leur analyste,si déprimés qu'ils sont d'être entourés de tellement de foie gras, d'huîtres, de boeuf charolais, de Champagne, de bourgognes et de cuisines régionales incroyablement diversifiées. Quelle vie que d'avoir à reconnaître et à discuter de l'origine du cassoulet, de la pissaladière, de la tarte Tatin et du clafoutis. Et faut pas oublier les fromages, Reblochon, Époisses, Valancey, Ossau-Iraty, Chaource et j'en passe: l'angoisse! Et c'est pas fini, que dire des 474 AOCs couvrant les vins, eaux-de-vie, cidres et rhum: le cauchemar! ASSEZ! Je me barre... chez l'analyste.

Et c'est ici que, bien loin de ces listes exhaustives et de cette variété étourdissante, j'invite les intéressés à s'initier au pur plaisir de déguster. Cet atelier est aux antipodes de tout ce savoir car le moins on en sait, le mieux on dégustera, faute de préjugés. À l'aveugle, les vins sont dégustés et analysés. D'abord avec les yeux, ensuite avec le nez, pour terminer par la bouche. Peu à peu, le dégustateur analyse le vin et apprend à reconnaître les différents éléments, à les apprécier, à identifier ce qu'il aime ou n'aime pas dans un vin. C'est merveilleux! C'est fantastique! Les heureux dégustateurs repartent les sens aiguisés, plus fort d'un savoir pratique dont il peuvent se servir à chaque bouteille ouverte à la maison. Attention à ceux qui en ressortent piqués: tôt ou tard, il faudra affronter ces listes et ces noms étrangers. Mais curieusement, grâce au caractère particulier et génial d'un vin, l'angoisse disparaîtra pour faire place à la joie. Voilà, buvons gaiement, pas d'affolement!

samedi 16 juin 2007

Du japonais, on en remet !

Bonjour les tinamis!

En prenant les petites rues de derrière, celles sur lesquelles y'a moins de trucs, mais où tout devient plus visible par défaut d'encombrement, je passai devant Cocoro, un petit resto japonais du coin. Y'avait une table dehors, avec des dépliants bien tentants. Je prends de tout, une photocopie annonçant les spéciaux du lunch, une belle petite brochure carrée listant les 'take away' et le Eat-Japan magazine qui nous informe qu'il y a 450 restos japonais au Royaume-Uni! Pas tous à Londres, mais partout au UK, bien sûr, mais n'empêche, j'ai un petit frisson d'excitation, que je vis dans une belle grande ville, non mais...

Avec tant de restos et de boutiques, on arrive à peine à s'imaginer le grand nombre de sushis fabriqués par des milliers de petits doigts besogneux. Et on se demande: quel vin saura faire honneur à ces petits paquets sophistiqués? Le vin, européen par nature, est alors confronté à un ensemble de saveurs qui lui sont totalement inconnus: le riz vinaigré, la sauce soya, le wasabi, le gingembre mariné. Que faire de tout cela? L'analyser!

Et c'est pourquoi, par amour pour vous mes frères et soeurs, j'ai décidé d'élaborer un atelier sushis et vins. Premièrement, analyser le sushi: toujours léger, bonne acidité, sans douceur et on vient d'écarter tout un tas de vins d'un coup! Et vlan!

Ensuite, on passe à la dégustation des vins. Je n'ai choisi que des vins blancs, poisson et légèreté obligent, divisés en deux catégories: quatre vins influencés par la levure et quatre vins axés sur le fruit. Dans la première catégorie, on retrouve une manzanilla, un Muscadet sur lie, un Champagne et un Bourgogne blanc. La seconde regroupe un Rueda, un Albarino, un sauvignon blanc et un grüner veltliner. Quelle est donc la catégorie qui l'emporte? Quel est le vin par excellence, procurant le plus grand plaisir sushi-vineux?

À vous de me le dire... Allez, un petit essai ce week-end, ou un jeu de devinette, faites-moi part de votre sélection. Je vous promets de tout vous révéler sous peu.

Soyez narrant!

mercredi 13 juin 2007

En Sardaigne


DSC01907, originally uploaded by gare-aux-gouts.

Par un jour très ensoleillé et un vent d'épouvante nos deux grands explorateurs prennent un peu d'air frais

La nouvelle Australie

J'aimerais commenter à mon tour un point soulevé par MarcT sur les vins australiens. Il est bien vrai que beaucoup de vins australiens ont le défaut (c'est mon avis) d'être trop amples, trop généreux, trop lourds, et qu'ils semblent loin de s'entendre avec ce qu'on se met sous la dent à l'heure des repas (mis à part une pièce de viande rouge grillée, et encore, on pourrait choisir autre chose). En plus, il y a la monotonie de tous ces vins de cépage qui se ressemblent et sur lesquels on ne trouve rien à redire, parfaits aboutissements des avances technologiques du monde vinicole, sinon qu'ils sont souvent trop lourds et trop manipulés.

La majorité de la production australienne relève de compagnies appartenant à des méga groupes, tels que Foster's (Rosemount, Penfolds, Lindemans, Wolf Blass), Constellation (Hardy's) et Pernod Ricard (Jacob's Creek). Et malheureusement, mais on ne peut y échapper, ce sont ces vins qu'on retrouve facilement, sur bien des marchés, incluant le Québec et la SAQ. Et j'en ai trouvé des masses et des masses en faisant une recherche sur le site du monopole québécois. En fait, je cherchais à savoir si la SAQ gardait les vins de neuf de mes producteurs australiens préférés. J'en ai trouvé quatre, mais je n'ai pas trouvé les vins que j'avais dégustés in situ et que j'avais tant aimés. Voici ces producteurs: D'Arenberg, MacLaren Vale, exploité par le quatrième génération de la famille Osbourn; de Bortoli,Yarra Valley, un des domaines privés les plus importants d'Australie, Wynn's, Coonawarra, dont les cabernets sauvignon peuvent vieillir pendant des dizaines d'années, et Pipers Brook, en Tasmanie, le terroir le plus froid d'Australie. La voici, la nouvelle Australie: elle mise sur ses différents terroirs pour diversifier son offre, elle veut produire des vins plus fins et élégants, et croyez-moi, elle en est capable. Il y a en Australie une variété de terroirs. La Tasmanie, Yarra Valley, Clare Valley et Adelaide Hills sont toutes des régions capables de produire des vins fins, des mousseux légers, secs et bien frais, des pinot noirs veloutés et charmeurs, des rieslings à l'acidité tranchante et des syrahs (oui, oui, pas des shiraz!) qui rappeleront le nord de la vallée du Rhône. Je vous encourage à pousser les limites de votre palais français et à vous procurer des vins des producteurs suivants: Bay of Fires, Coriole, Grosset (superbes rieslings multidimentionels), Shaw and Smith et Tim Adams. La liste pourrait facilement s'allonger. Au Québec, faudra faire ses courses hors de la province cependant, à moins de trouver une façon de faire pression sur l'acheteur monopolistique...

mercredi 6 juin 2007

Conseil bouteilles

Je souhaiterais que tout comme Marc avec son Fransola et Pierre avec le Langoa Barton, vous me fassiez part des bonnes bouteilles que vous avez bues, grand vin ou petite cuvée sympa. Par exemple, samedi dernier, avec une salade d'épinards, feta, pignons et sumac, nous avons bu un vin tout simple, exclusif à Marks and Spencer, un Grenache Noir Vieilles Vignes 2005, Vin de pays des Côtes catalanes, fait par Hervé Sabardeil, qu'on dit l'un des meilleurs oenologues de la région. Je n'ai pas pris de notes, nous mangions simplement, en buvant ce vin simple, en toute simplicité! Première chose qu'on sait, la bouteille est terminée sans qu'on s'en soit rendu compte (laissant de légères traces le lendemain, vu qu'on avait commencé par un Riesling de Nouvelle-Zélande...). C'est le genre de vin qui n'attire pas l'attention, qu'on apprécie plus à la fin qu'au début, quand on réalise qu'il est très très bien fait, compagnon fidèle et présent qui écoute plus qu'il ne parle. Lorsqu'on l'écoute, on entend de beaux fruits mûrs et frais s'exprimer clairement, car le vin n'a pas séjourné en fût et n'a été que légèrement filtré. Cette bouteille on ne peut plus méditerranéenne s'est bien mariée avec cette salade du Moyen Orient. Et vos plaisirs tout grands ou tout simples, on peut en entendre parler?

lundi 4 juin 2007

Crois-moi, crois-moi pas

Aujourd'hui, tirées du magazine Harpers, quelques statistiques du Nouveau Monde qui nous aiderons à comprendre les initiatives telles que Soif de coeur. Elles vous permettront de mieux comprendre le défi auquel fait face tout producteur de vin. Ceux qui rêvent d'avoir leur mas et quelques hectares de vignes à cultiver n'ont qu'à bien faire leur devoir avant d'acheter et de planter...

De 1995 à 2005, en Australie, le nombre de compagnies viticoles a augmenté de 125%, passant de 892 à 2008. Pas surprenant alors que de 65000 hectares de vigne, ils soient passés à 125000 hectares, une augmentation de 143%. Le volume de vin exporté a plus que quintuplé : de 130 millions de litres, on a atteint 735 millions, soit une augmentation de 465%, et, bien sûr, avec tant de vin à vendre, le prix moyen d'un litre de vin à l'export a diminué de 18%, passant de A$ 4.66 à A$ 3.80...

Ces chiffres nous brossent un portrait rapide de l'industrie Australienne, qui, comme un ado ayant grandi trop vite, est mal dans sa peau. Ils nous font voir que pour tous les autres producteurs, où qu'ils soient, il est devenu extrêmement difficile de vendre son vin. On comprend que tous aient le mot 'qualité' au bout des lèvres, quand on voit les problèmes qu'apporte la quantité. Alors, Soif de coeur, ou Soif de vendre, on te souhaite bonne chance et on prend pour toi, si, dans la bouteille, qualité il y a.

samedi 2 juin 2007

Soif de coeur, quel bonheur!

Coeurs assoiffés, ouvrez-bien vos oreilles, et avec vos yeux, lisez ce qui suit:

On le sait, l'industrie viticole française est en crise: trop de vin produit pour ce qui arrive à se vendre. Il en revient donc au gens de la mise en marché de se creuser la tête pour trouver des façons d'écouler ce vin. Voici qu'on annonce dans mon magazine de vin hebdomadaire une innovation de la société bordelaise Omnivins. Il s'agit de Soif de coeur qui offre aux acheteurs d'une bouteille de vin la possibilité de rencontrer l'âme soeur en entrant tout simplement le numéro à l'endos de l'étiquette sur leur site web.

Le communiqué de presse nous dit que Soif de coeur propose des Vins de pays de l'Atlantique fruités, faciles d’accès, avec un packaging à la mode, très décalé dans un secteur où le classicisme prédomine. C'est on ne peut plus vrai: les étiquettes et le site ne laisse rien à deviner: tout est rose bonbon (pour les filles) ou en bleu ciel (pour les garçons). Même les bouchons en plastique donnent le ton! C'est tout aussi limpide et sans surprise qu'on imagine les vins de la gamme qui comprend, bien sûr, un rosé (Cabernet-Merlot), un blanc (Sauvignon) et un rouge (Merlot-Cabernet). Tous, nous dit le communiqué, ont une attaque souple, sont ronds en bouche et le rouge a des tannins bien fondus...du gros bonbon! Du moment que votre coeur, avec Soif de coeur, vous ne l'ayez pas sur le bord des lèvres, tout devrait bien aller. Les grandes surfaces françaises l'offrent à 3.25 Euros la bouteille, le coeur sur la main...

Je me pose des questions:

  • Avec une pareille étiquette, est-ce que j'acheterais une bouteille Soif de Coeur? Non!, mais...
  • Mettons que oui, irais-je sur Internet pour rencontrer l'âme soeur? Non, mais...
  • Irais-je sur Internet pour voir comment ça marche et jouer? OUI! Le communiqué nous le dit que c'est ludique, alors, joueurs compulsifs, faites attention pour ne pas ajouter l'acool à vos péchés mignons.
  • Si j'achète par erreur une bouteille avec bouchon et étiquette bleus, qu'est-ce qui arrive?
  • Pour Omnivins, ajouterez-vous bientôt un Chianti avec de beaux Ginos répondant aux numeri rosi?
  • Et vous, lecteurs, que feriez-vous, et si par hasard vous l'auriez essayé, prière de ne pas vous abstenir, avez-vous trouvé l'expérience satisfaisante?

Après tout, il y a déjà quelques années que le vin, en grandes surfaces, ne représente rien d'autre qu'un autre produit. Alors, que cette initiative aide les producteurs de Vin de pays de l'Atlantique me réjouit. Et si jamais elle réunissait deux amateurs de vins qui poursuivraient leurs aventures vineuses tout au long d'heureuses années de cohabitation? Et s'il ne s'agissait que d'un bon quart d'heure passer à se bidonner? Ça en vaut encore la peine car côté plaisir, faut pas snober les occasions.

Il paraît que le lancement de Soif de coeur au Canada est prévu pour très bientôt. Pour l'édition québécoise, je propose le slogan ci-dessous:

Soif de coeur

quel bonheur

lis l'étiquette

Antoinette

(ou gare aux goûts

mon minou!)

tu vas trouver grâce à ce vin

l'homme de tes rêves ça c'est certain!